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Le président du parti Renaissance s’exprime dans une tribune notamment portée avec les anciens ministres Guillaume Kasbarian et Olivia Grégoire. Cette mesure controversée du budget 2025 prévoit d’abaisser, le 1ᵉʳ mars, à 25 000 euros de chiffre d’affaires annuel le seuil en deçà duquel les microentreprises ne sont pas assujetties à la taxe.
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L’ancien premier ministre Gabriel Attal, président du parti présidentiel, Renaissance, demande au gouvernement de « renoncer définitivement » à la baisse du seuil d’exemption de la TVA pour les microentrepreneurs, prévue dans le budget 2025, dans une tribune publiée dimanche 23 février par La Tribune Dimanche. « Cette mesure détruirait massivement de l’activité et de la richesse dans notre pays. Plus de 200 000 microentrepreneurs seront touchés (…) Presque la moitié d’entre eux ont moins de 30 ans », écrit-il dans ce texte porté avec les anciens ministres Olivia Grégoire et Guillaume Kasbarian et signé par 100 autres parlementaires macronistes.
« Le risque, ce n’est pas seulement que les Français paient plus d’impôts : c’est aussi qu’ils créent moins d’entreprises. C’est un risque pour nos entrepreneurs, un risque pour notre tissu économique, un risque pour le pouvoir d’achat des Français », ajoutent-ils. Cette mesure controversée du budget 2025 prévoit d’abaisser, le 1ᵉʳ mars, à 25 000 euros de chiffre d’affaires annuel le seuil en deçà duquel les microentreprises ne sont pas assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), au lieu de 37 500 euros actuellement pour les prestations de services et 85 000 euros pour les activités de commerce.
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Appel à des « réformes structurelles de l’Etat »
La mesure a déjà suscité de vives réactions dans les rangs des organisations professionnelles, notamment parmi les représentants des microentrepreneurs, ainsi que de la part de partis politiques de tous bords, de La France insoumise au Rassemblement national, en passant par certains macronistes.
Face à ces critiques, le ministre de l’économie, Eric Lombard, avait annoncé début février sa suspension « le temps d’une concertation » qui doit se poursuivre jusqu’à fin février. Alors que cette disposition devait rapporter 400 millions d’euros de recettes pour l’Etat, le ministre a précisé que « si ce dialogue fait que cette mesure rapporterait moins on trouvera d’autres façons », a-t-il précisé. Dans l’attente des conclusions de la consultation, « les entreprises et autres organismes ne sont pas tenus d’effectuer les nouvelles démarches déclaratives en matière de TVA », avait ajouté le ministère de l’économie.
« La réduction des déficits publics viendra de réformes structurelles de l’Etat et des pouvoirs publics, qui doivent être exemplaires et sobres. Et non en taxant davantage les entreprises et les travailleurs », écrivent dimanche en réponse les signataires de la tribune.
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